SANTORIN
FIRA
Dimanche 19 octobre. Nous partons visiter Fira, "Capitale" de l'île. Gilles fait une fixette sur les dômes bleus et veut à tout prix reproduire les cartes postales en vente partout. Il y arrive assez bien, la preuve (toutes les photos ne sont pas de Fira) :
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Effectivement, nous voyons beaucoup de dômes bleus. Il semble que le bleu est la couleur préférée de la Grèce, et encore plus de Santorin. Il faut dire que la couleur du ciel y incite beaucoup, et le drapeau grec ne comporte que du bleu et du blanc, comme la quasi-totalité des maisons de l'île.
Fira est une petite ville pleine de toutes petites rues tortueuses. Elle est perchée sur un piton rocheux donnant sur sa façade ouest sur un à-pic impressionnant au pied duquel se trouve le port.
À midi, nous prenons le repas au restaurant "Mama's house', qui nous a également été recommandé par le tenancier de l'hôtel. La moussaka et la salade grecque y sont également délicieuses, et un "Au revoir Paris" à la sortie nous fait penser que le téléphone grec a encore fonctionné.
Les plages
L'après-midi, nous partons visiter les plages de la côte Est de l'île. Le vent est très puissant, la mer est déchaînée, mais le ciel est d'un bleu extraordinaire. Le contraste du ciel, de la mer toute aussi bleue et de l'écume blanche est saisissant et rappelle une fois de plus les couleurs grecques. Et le sable de couleur noire (c'est du sable de lave) renforce encore ce contraste avec l'écume qui se déverse sur la plage.
Mais le vent a une autre conséquence : dès que nous sommes à proximité de la plage, nous sommes fouettés par des nuages de sable très violents, et des dunes se forment sur la route. Une fois à pied, le sable cingle la peau et rentre partout. Les capuches sont indispensables et il n'est pas question de sortir un appareil photo. On se croirait dans le Sahara un jour de vent de sable.
Au bout de la plage, le port nous offre un abri où nous nous réfugions quelques instants à l'abri d'un bâtiment. Le petit port offre un contraste saisissant entre le calme de l'eau à l'intérieur et les vagues pleines d'écume à l'extérieur.

La plage rouge
Nous décidons ensuite d'aller voir la fameuse "plage rouge". Grace au smartphone et à Google, nous arrivons à la trouver, non sans mal. Après avoir cru y être, et trouver le lieu banal, nous nous aventurons sur un petit chemin escarpé que Patrick a découvert en cherchant un angle photo, et qui semble faire le tour du promontoire voisin. Et arrivé au sommet, surprise ! La plage rouge est vraiment là, et mérite amplement son nom. Par contre, le chemin pour y descendre semble un peu ardu, au point qu'il a fallu pas mal de persuasion pour décider Anne et Patrick de se lancer dans l'aventure.

Marie ne peut pas résister à prendre un bain de pieds, tandis que Patrick crapahute dans les rochers pour tenter de nous rejoindre

Pendant ce temps-là, François nous attend en haut de la falaise...
La nuit tombe et le soleil se couche. Bien qu'un coucher de soleil soit à peu près partout pareil dans le monde, Patrick et Gilles se déchaînent et prennent des dizaines de photos, juste pour avoir LA bonne.

Retour au restaurant du Captain Loizos où le Capitaine nous offre une fois de plus le traditionnel fromage blanc aux fraises, et retour à l'hôtel.
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