Samedi 27 Mai : Beijing

Visite de la fabrique de perles d'eau douce

A l'occasion du trajet vers la Grande muraille de Chine, arrêt dans une fabrique de perles d'eau douce. 2 mn d'explication sur le procédé d'élevage des huîtres, une demi-heure dans le magasin de vente...

La vitrine d'exposition

et l'inévitable magasin de vente !

La grande muraille de Chine

Également appelée par les Chinois le "Long Mur des 10 000 Li'', la Grande Muraille s'étend de Shanhaiguan, sur la côte est, jusqu'à Jiayuguan, dans le désert de Gobi. L'histoire met surtout l'accent sur l'unité de la Grande Muraille. La construction du mur "original" fut entreprise il y a 2 000 ans, sous la dynastie Qin (221-206 av. J.-C.), au moment de l'unification de la Chine, à l'initiative de l'empereur Qin Shihuang. Plusieurs murailles construites par différents états indépendants pour se protéger des incursions des nomades, furent alors reliées entre elles. Ce travail exigea la participation de centaines de milliers d'ouvriers, dont de nombreux prisonniers politiques, et dix ans de labeur sous la direction du général Meng Tian. On estime que 180 millions de m3 de terre furent nécessaires pour former le cœur de l'ouvrage, auxquels, selon la légende, sont venus s'ajouter les corps des ouvriers morts à la tâche. La Muraille ne remplit jamais sa fonction première, à savoir contenir les envahisseurs. Gengis Khan aurait déclaré un jour que "la solidité d'une muraille dépend du courage de ceux qui la défendent". De fait, les murs peuvent être très solides mais si les sentinelles sont corrompues... En revanche, la Muraille se révéla très utile pour acheminer hommes, denrées et équipements dans des zones montagneuses reculées. Son système de tours de guet permettait d'émettre des signaux grâce à des feux allumés avec des crottes de loups, et de signaler ainsi rapidement à la capitale les mouvements des troupes ennemies. A l'ouest se trouvait Jiayuguan, importante étape sur la route de la Soie, avec un poste de douane, d'où les Chinois bannis étaient expulsés vers l'Ouest barbare. Les Ming firent un gigantesque effort pour reconstruire la totalité de l'ouvrage en le recouvrant cette fois de briques et de dalles de pierre soit quelque 60 millions de m3 de matériaux. La réalisation du projet s'étala sur plus d'un siècle et son coût en main-d'œuvre humaine et en matériaux fut colossal. Par la suite, la Muraille tomba largement dans I'oubli. Des pans entiers s'effondrèrent. La Muraille aurait pu totalement disparaître si elle n'avait pas été sauvée par le tourisme. On a reconstruit plusieurs sections importantes et émaillé le site de boutiques de souvenirs, de restaurants et de parcs d'attraction. Mais considérer la Muraille que comme un monument de grande beauté est plutôt réducteur : de fait, elle reste le symbole de la tyrannie.

 
Ils pourront dire : j'y étais !

 
Il paraît que Mao a dit : "On n'est pas braves gens si on n'atteint pas la muraille de Chine".
On a compris pourquoi (il a dû oublier de préciser que c'était du haut qu'il parlait)

 
En haut, enfin la pause !

mais le spectacle en valait la peine.

Sans la pagode, on se croirait dans les Pyrénées !