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Lundi 19 novembre
Jaisalmer

Visite de la ville basse

A la sortie de la citadelle, nous nous engageons dans les petites rues de la ville.

On se perd volontiers dans ce dédale de ruelles étroites et pittoresques. Les boutiques du bazar offrent tout ce que le visiteur occidental peut attendre d'une ville typique du Rajasthan : épices, étoffes diverses et colorées, encens ou articles de cuir. De temps en temps, une vache impassible bloque la circulation ou crée quelque tracas aux vendeuses de fruits et légumes. Celles-ci ne se gênent alors pas pour les repousser à grands coups de bâton, malgré tout le respect qu'elles portent à cet animal sacré. Vous serez sûrement abordé par des musiciens de la caste Bhopa qui vous joueront quelques suaves mélodies sur leur rawanata, une vièle typique du Rajasthan. Leurs femmes, avec de grands sourires et vêtues de leurs jupes et orhni colorés, tenteront de vous vendre quelques colifichets. Tout cela reste cependant bon enfant ; la pression exercée sur les touristes étrangers est encore modeste.

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Les havelis de la ville basse

La vieille ville présente de magnifiques maisons, dont certaines sont très anciennes et d'autres toutes récentes. Ces dernières ont su garder le style caractéristique des siècles passés et présentent des havelis et moucharabieh remarquables. Petit échantillon...

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Les anciennes...

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... et les modernes (à droite)

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Détail du balcon de la photo ci-dessus à gauche

La merveille de Jaisalmer : la Patwon Ki Haveli

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La Patwon Ki Haveli, prise au grand-angle

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La même, après un petit travail dans Photoshop pour redresser la perspective

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Détails de la Patwon Ki Haveli

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Les tissus indiens : Soieries et Pachmina

Le pashmînâ, souvent appelée « l'or en fibre », est l'un des duvets les plus précieux qui soit. Le terme Pashmina vient de "pashm", mot Perse signifiant "laine". Issue de la chèvre Tchang-ra aussi appelée capra hircus, la fibre du pashmînâ a une épaisseur de moins de 15 micromètres. À titre de comparaison, un cheveu humain mesure près de 75 micromètres. Une chèvre de l'Himalaya produit de 100 à 300 grammes de pashmina par année. Cette fibre est principalement utilisée pour confectionner des châles - le mot vient du hindî shâl - dits du Cachemire, et des écharpes. La fabrication se fait principalement à Srinagar au Cachemire. Le terme pashmînâ est également utilisé pour désigner ces châles et par extension les châles ou écharpes s'y apparentant. Il existe une imitation de pashmînâ, appelé pattû, composé d'une mélange de laine et de coton. De la même façon, il convient de ne pas confondre le pashmînâ et le namdâ, un feutre de laine blanche élaboré dans la même région et brodé de soie. (Citation Wikipédia - Voir aussi "La laine Pashmina" chez tibet-nepal.org).

Après la visite des havelis, notre guide nous entraîne dans l'inévitable coupe-gorge financier que représentent les "fabriques artisanales". On nous présente là des tentures et couvre-lits en soie brodée, des écharpes en (véritable) pachmina si merveilleux que la carte bleue en a le coeur fendu et craque lamentablement. Mais comme c'est bientôt Noël, beaucoup en profitent pour faire des cadeaux, à soi (d'abord) et aux copines (ensuite).

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Présentation des couvre-lits en soie

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Le magasin est situé dans une belle haveli.
La présentation se fait dans la cour intérieure, qui est ornée de balcons richement sculptés.

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Tramu surveille de haut les emplettes de ces dames...

Du toit du magasin, on a une vue sur la ville et la citadelle. Bien que l'ensemble paraisse remonter au moyen-âge, les paraboles rappellent que le progrès est arrivé là aussi bien qu'en Europe. D'ailleurs, les prix des articles sont annoncés directement en euros, et la machine à cartes bleues travaille en bluetooth...

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Le lac Gadi Sagar

Après la visite de Jaisalmer, nous reprenons la route pour rejoindre Jodhpur. Au passage, nous faisons une halte au lac Gadi Sagar.

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Plusieurs temples s'élèvent sur les bords du principal point d'eau de la ville. L'un d'eux fait l'objet d'une jolie histoire. Une riche courtisane du nom de Tila aurait fait construire la porte Tilon Ki Pol sur le chemin menant au lac. Jalouses de cette bienfaitrice, les princesses du palais auraient décidé de détruire l'édifice... Pour rendre la démolition impossible, Tila aurait transformé la partie supérieure de la porte en temple dédié à Krishna.

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Et nous repartons vers Jodhpur : 300 km, que nous avalons (!) en 5h30. Nous nous installons à l'hôtel Ummeïd Resort (les photos des hôtels sont regroupées en fin de voyage). Exceptionnellement, nous n'avons pas droit ce soir à la musique et à la danse traditionnelle. Mais on ne perd rien pour attendre, car nous restons deux nuits dans cet hôtel.

 
 
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Les textes en bleu italique sont extraits de l'ouvrage "Rajasthan" des éditions Petit Futé
Les textes en vert italique sont des citations d'autres sources.