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Dimanche 15 Mai
KHIVA (4)

Promenade dans la ville

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Les habitants des environs de Khiva semblent ignorer l'existence des Noirs : Les Couli ont été pris d'assaut par des dizaines de touristes locaux qui tenaient à tout prix à se faire photographier avec eux ! Certains ont même été jusqu'à leur gratter la main pour vérifier que la couleur ne s'en allait pas !
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Bien qu'on soit dans un pays à l'origine de l'algèbre, la notion de verticale ne semble pas avoir été évidente chez les architectes de l'époque.
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Le palais Tach Khaouli

C'est dans les dédales stylisés du Palais de Pierre que vivait Allakouli Khan (1826-1842) et son entourage extravagant. Le khan impatient a commandé ce palais en 1830, avec le projet de déplacer le pôle d'intérêt de la cité de l'ouest vers l'est. Dès que l'architecte royal Ousto Nour Mohammed Tadjikhan eut osé suggérer que les trois ans assignés seraient trop courts pour construire les 163 pièces et les trois cours, il fut aussitôt empalé et remplacé par Kalendar Khivaki et le célèbre céramiste Abdoullah Djin. Finalement, le palais put être terminé au bout de huit ans, avec la participation de 1000 esclaves.

La dépendance de l'est, le Ichrat Khaouli (1832-1834), recouverte de céramiques miroitantes, servait de salle de réception. Les dirigeants en visite des clans turkmènes, ouzbeks et kazakhs, voire le khan lui-même, y installaient en hiver des yourtes sur la plateforme circulaire en prévision de banquets de bienvenue ou d'une audience royale.

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Le plafond de l'iwan

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La "yourte à touristes", comme disait le guide, car elle est beaucoup plus décorée que celles dans lesquelles nous dormirons plus tard...

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Détails de céramiques

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Encore un plafond richement décoré

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La cour du harem, avec les balcons des concubines (les épouses officielles avaient droit aux iwans du rez-de-chaussée)

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Un des balcons des concubines

La mosquée Juma ou mosquée du Vendredi (1788)

La plénitude monastique qui imprègne la mosquée du Vendredi, au centre de Khiva, permet une retraite apaisante, presque souterraine, dans une pénombre qui tranche avec l'éclat brûlant du désert. Deux flaques de lumière se répondent autour d'une forêt de piliers aux profondes nuances obscures.
Un ensemble vertical de 213 piliers, à 3,15 mètres de distance chacun, encadre les arbres et retrace mille ans de l'histoire de Khiva. Les quatre colonnes les plus anciennes sont des rescapées de Kath, capitale agonisante du Khorezm, au Xe siècle. Cent ans plus tard, elle ont été rejointes par 17 piliers supplémentaires, qui sont toujours debout. La mosquée, plus récente, a été terminée à la fin du XVIIIe siècle. Exceptionnellement et bizarrement, le mihrab, point central d'une mosquée, semble ici secondaire. Les exemples de piliers karagatcha sont complétés par une exposition de sculptures sur bois. Le minaret s'élève, avec 81 marches, à 33 mètres de haut, d'où se découvre le réseau compliqué des ruelles imbriquées.

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Les textes en bleu sont extraits de l'ouvrage "Ouzbékistan" des éditions Guides Olizane