Dimanche 15 Mai
KHIVA (1)
Itchan Kala
Son statut de ville-musée, acquis en 1967, préserve à Khiva l'ensemble
architectural le plus homogène du monde islamique, figé dans le temps. Cité rebelle de voleurs et
de trafiquants d'esclaves, Khiva a été domptée par l'autorité soviétique pour devenir
une ville de prestige, mais sans âme. Les habitants reviennent cependant enfin à Itchan Kala, prudemment,
comme après un mauvais rêve, et la construction, suivant les traditions architecturales anciennes, a repris.
Si les visiteurs sont toujours plus nombreux que les familles résidentes - 2000 des 40 000 habitants de Khiva vivent
de nouveau dans les murs de Itchan Kala - les bruits de la vie résonnent à nouveau derrière ses murs
de pisé.
Le coeur de la ville, ou chakhristan, est encerclé par 2,2 kilomètres de fortifications crénelées,
aussi anciennes que la ville qu'elles protègent. Plusieurs segments des murs dateraient du Ve siècle, mais
les plus solides sont ceux qui ont été ajoutés par Arang Khan, fils d'Anoucha Khan, en 1686-1688. Aujourd'hui,
la plupart des visiteurs entrent dans la cité ancienne par sa porte occidentale, Ota Darvoza, reconstruite il y a 40 ans
après que la porte d'origine ait été détruite pour ouvrir le centre médiéval au trafic
automobile. Au nord, les tours de garde de Baktcha Darvoza étaient le lieu de prélèvement des taxes sur
les caravanes venant d'Ourguentch. Au sud, la double cage d'escaliers de Tach Darvoza, ou «Porte de Pierre» (1830-1840),
mène au premier étage à une plateforme panoramique. Palvan Darvoza se trouve à l'est. Ces portes
enfermaient la ville du crépuscule à l'aube, et la protégeaient des attaques nomades et des tempêtes
du désert.

Sur le mur extérieur, le plan de la Route de la Soie

Détail du noeud central de la Route de la Soie

La statue de Mukhammad Ibn Musa Al-Khorezmi, originaire de la région de Khiva, qui introduisit l'algèbre dans les
mathématiques, et dont le nom a donné "algorithme" (si vous êtes curieux de l'origine de l'algèbre,
faites un tour sur le site de Stargaze)

La porte ouest de la vieille ville (Ota Darvoza)

A droite, la médersa Mohammed Amin Khan, la plus grande de la ville, actuellement transformée en hôtel. A
gauche, le Kalta Minor ("minaret court"). Initialement prévu d'une hauteur de 70 mètres, il ne fait que
26 mètres de haut en raison de la mort prématurée de son commanditaire, le khan Mohammed Amin.

Les commerces dans la rue donnant sur la porte Ouest

La porte Ouest, vue de la terrasse de la médersa.

Le Kalta Minor et ses mosaïques vert jade

L'entrée de la médersa-hôtel

On reste assis devant tant de splendeur

L'aile droite de la médersa et son minaret d'angle

La cour intérieure

Les couloirs, entièrement blancs mais cependant richement décorés

et encore le Kalta Minor, avec le minaret de l'aile gauche de la médersa. On voit le pont de bois qui relie cette dernière
au minaret.

Couli s'essaie au bonnet ouzbek.

Tandis qu'Oumou a beaucoup de succès avec les ouzbeks, qui voulaient tous et toutes se faire prendre en photo avec elle
et Couli.
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