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Jour 5 Sidi Ifni - Plage LegziraContinuant notre périple, après les déserts de l'Anti-Atlas nous atteignons les plages de l'Atlantique. De son passé espagnol, Ifni a conservé quelques bâtiments coloniaux et un centre-ville d'aspect très hispanique, bien que la ville et sa région aient été restituées au Maroc en 1969. C'est aujourd'hui une station balnéaire possédant une grande plage de sable fin, plus propice à la pratique de la planche à voile et du char à voile qu'à la baignade, car les rouleaux de l'Atlantique la rendent dangereuse mais qui, plus sauvage qu'Agadir, devrait attirer de nombreux plaisanciers désireux de s'écarter des sentiers par trop battus.
Après avoir admiré la plage de Sidi Ifni, nous repartons le long de la côte en direction de notre étape du soir, la plage Legzira. C'est une plage immense sur laquelle sont installées trois auberges. Le confort est très rustique, car la région est désertique et il n'y a aucun aménagement "civilisé" : pas d'eau courante, pas d'électricité. L'eau des douches et des lavabos provient d'une réserve située à peine quelques mètres au-dessus de l'auberge. Résultat, la pression est extrêmement faible, ce qui a des conséquences fâcheuses pendant les douches : Dès que quelqu'un tire de l'eau, la douche passe du plein froid au plein chaud instantanément, et vice-versa. L'électricité est assurée par un groupe électrogène qui s'arrête à 22 heures (heureusement, car notre chambre était juste au-dessus!). Comme il n'est pas puissant, les ampoules ont des puissances extrêment faible (elles éclairent moins que les bougies!). Ambiance feu de camp assurée.
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