Jeudi 19 mai
YANGIKAZGAN
Yangikazgan est un petit village situé dans le désert du Kyzyl-Koum, à proximité de
l'extrémité Est du lac Aïdarkoul et au nord de Nourata. A quelques kilomètres de là, dans
le désert, un campement de yourtes nous attend pour passer la nuit.
La liaison entre le village et le campement se fait dans des cars d'une vétusté incroyable, sans aucune suspension.
Le chemin est très cahotique et nous nous faisons tellement secouer qu'un fou rire général nous tient encore
bien après notre arrivée au campement.

Le bus n°1

Le bus n°2

Aperçu du tableau de bord hi-tech

Tout le monde se cramponne

Le cadrage des photos est plutot approximatif en raison des secousses

Curieusement, les dames qui habituellement sont fragiles en car n'ont pas l'air de souffrir. Par contre le Zee ne semble pas
avoir la grande forme...
Arrivée au campement


Vu de l'extérieur, les yourtes semblent plus que rustiques

mais l'intérieur est très décoré

Le couchage a tout du confort japonais, mais l'intimité est encore moins grande qu'avec des cloisons en papier


La salle de bains est très rustique et la cuisine ne l'est pas moins. Un vieux souvenir d'Ancelle ?


Quant aux toilettes, beaucoup leur ont préféré la solitude du désert.
Promenade à dos de chameau
Petite déception : au moment du départ de la promenade en chameau, la pluie se met à tomber.
En plein désert ! Ce n'était sûrement pas là que nous pensions pouvoir être gênés
par la météo. Cela n'en a découragé aucun. Par contre, la hauteur (et l'humeur) de la bête,
sa démarche chaloupée et l'absence de selle ont fait renoncer quelques un(e)s.



France veut tourner à gauche, mais il n'y a pas de clignotant sur ce type de véhicule

Soirée scoute
Après un repas frugal et réfrigéré (la température, pas terrible en journée,
est franchement faible à la tombée de la nuit) un feu de camp nous rassemble. L'inévitable autre groupe
de touristes est aussi de la fête. Un chanteur local nous pousse la chansonnette en ouzbek, et la vodka coule, coule,
coule.... La coutume veut que ce soit nécessaire pour passer une bonne nuit dans la yourte. La coutume avait raison.

Repas du soir : fraichou, mais la vodka va arranger ça


Feu de camp : au début, tout le monde est très sage

Le chanteur ouzbek nous pousse sa chansonnette



Au bout d'un moment, la vodka faisant son travail de désinhibition, le camp s'anime


Pour finir en folle farandole et chansons paillardes.
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