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Samedi 14 Mai
TACHKENT (4)

Le mémorial du tremblement de terre

Le 26 avril 1966, un tremblement de terre de forte magnitude (7,5) détruisit la ville de Tachkent. Sur la place du mémorial qui rappelle cet événement, un cube de granit donne l'heure de la première secousse - 5h 22 - tandis qu'un homme, face à la terre qui s'entrouvre, protège une femme et un enfant. Les bas-reliefs représentent les étapes de la reconstruction.

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Monument de pur style soviétique.

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La traditionnelle photo de groupe

Du mémorial à la place Amir Timour

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L'ancien palais du gouverneur (1931), devenu la salle de concert Bakhor et la bibliothèque Alicher Navoï

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L'extrémité de la place de l'Indépendance. De l'autre côté des chutes se trouve la place elle-même. Cette place étant bordée de bâtiments gouvernementaux, il nous fut hélas interdit d'en faire des photos.

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La traversée a été source d'émoi pour certaines...

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... mais les bonnes volontés ne manquaient pas pour les accueuillir

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L'ancienne résidence du grand-duc N. K. Romanov (1850-1917), cousin de Nicolas II, exilé ici dès 1881 à la suite de scandales autour des joyaux de la Couronne. Le plan de cet édifice de brique garni de chiens et de cerfs, de coupoles et de spirales, évoque l'aigle à deux têtes de l'empire. Après la révolution, le bâtiment fut transformé en musée destiné à édifier le peuple sur l'existence des bourjoui d'autrefois. Palais des Pionniers dès 1935, musée aux fabuleuses collections de bijoux au cours des années 80, le palais aux intérieurs somptueux héberge désormais le ministère des Affaires étrangères et est donc à nouveau inaccessible au public.

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La rue Saïelgokh, renommée Broadway, fourmille de peintres qui proposent de faire votre portrait, de vendeurs à la criée et de cafés branchés

La place Amir Timour

Sur la place Amir Timour, une statue équestre de Tamerlan symbolise la dernière tentative de forger une identité propre à l'Ouzbékistan indépendant. Cette place, autrefois consacrée aux défilés militaires, accueillit en 1882, à la mort du gouverneur général Kaufmann, sa tombe surmontée d'un boulet de canon. Cette sépulture fut par la suite transférée dans la cathédrale, tandis que la place se transformait en champ de courses et en promenoir bourgeois. La statue de Kaufmann réapparut en 1913, portée cette fois par deux soldats sonnant la victoire et brandissant l'étendard du tsar. Les bolcheviks rebaptisèrent la place Jardin de la Révolution et remplacèrent la statue par la faucille et le marteau, y ajoutèrent des obélisques et un buste de Lénine, jusqu'à ce que s'y dresse en 1947 un Staline imposant à l'air de bon papa. En 1968, longtemps après la disgrâce de Joseph, apparut une énorme tête de Karl Marx en bronze, cheveux et barbe en bataille, symbolisant la victoire du communisme. Puis, avec le crépuscule de ses thèses philosophiques, Marx fut détrôné par Tamerlan, le despote féodal nouvellement réhabilité dans les atours de héros national ouzbek.

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Séance d'explications

 
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Les textes en bleu sont extraits de l'ouvrage "Ouzbékistan" des éditions Guides Olizane