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Jour 4
Taliouine - Tafraoute - Tioute
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Taliouine - Taroudant

Nous voici repartis sur les routes "A double sens et voie unique". En cas de croisement, c'est le plus gros - ou celui qui a le moins peur - qui reste sur le bitume. L'autre roule dans la poussière. Et quant à doubler, il ne faut même pas y penser...

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Les arganiers

Les arganiers sont des arbres qui produisent des fruits ressemblant à des olives ou des glands. Les chèvres en sont très friandes. Elles mâchent les fruits et recrachent le noyau. Ce noyau contient une amande qui, pressée, fournit la fameuse huile d'argan, utilisée en parfumerie et pour les massages.

Les arganiers sont des arbres un peu haut. Aussi, lorsque les fruits ne sont pas accessibles, les chèvrent montent dans l'arbre. Nous non plus, nous n'y croyions pas, mais voyez les photos ci-dessous...

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Taroudant

Mystérieuse et farouche, secrète et austère, cette ville colorée semble sommeiller derrière un double écran de hautes frondaisons et de lourdes murailles de pisé. Au pied des monts (1e Haut Atlas au Nord, les sommets brûlés du Sud) dont elle commanda jadis l'accès, indifférente, dirait-on, à l'essor des cultures de primeurs et d'agrumes de la plaine du Souss, cette cité chargée d'histoire semble entretenir la nostalgie d'un passé glorieux.
Taroudant est posée dans une plaine fertile (en saison les camions transportent d'impressionnantes charges constituées d'énormes pastèques), à 68 km seulement à l'Est d'Agadir et à 223 km à l'Ouest de Marrakech dont la sépare le terrible Tizi-n-Test. En dépit de cet obstacle, avec sa belle ceinture de murailles dorées et son lacis de ruelles aux maisons rouges, elle n'est pas sans rappeler la grande capitale du Sud marocain.

Heureusement qu'il y a le guide Michelin, car nous, nous nous arrêtons au troquet en face des murailles, et nous remontons aussi sec dans le bus sans visiter le moindre créneau. Et quand on fait arrêter le bus pour faire la photo de la porte par où nous quittons la ville, ce sont les flics qui nous font déguerpir parce qu'il est interdit de stationner. Mais nous étions venus voir des déserts, pas des villes, n'est-ce pas ?

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Tioute

La grande palmeraie de Tioute groupe plusieurs villages dominés par une casbah dont les ruines ont encore fière allure. La piste qui mène au village monte vers la casbah qu'on aperçoit juchée sur un contrefort de la montagne. Cette piste se termine sur une terrasse qui longe une ancienne casbah aujourd'hui transformée en un restaurant (la Kasbah Tioute) dont l'essentiel du charme réside dans sa situation.
De là, on appréciera la vue* : au premier plan sur les villages de terre rouge noyés dans la verdure et sur le marabout de Sidi Abdelkader, puis sur la palmeraie à l'intérieur de laquelle il est agréable de se promener à pied ou à dos d'âne; au-delà s'étend la plaine du Sous (sur la gauche, entre deux buttes, on distingue Taroudant), et par temps clair on aperçoit le Haut Atlas.

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La casbah de Tioute (le restaurant)

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La vue depuis la terrase du restaurant

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La ballade à dos d'âne (le "taxi berbère")

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Photo traditionnelle devant l'ancienne casbah

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Encore l'inévitable photo de groupe

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Et pour l'unique fois de tout le voyage, nous mangeons le couscous marocain.

 
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Les textes en bleu sont extraits de l'ouvrage "Maroc" des éditions Guide vert Michelin