Vendredi 2 Juin : Shanghai
Le temple Taoïste et la vieille ville de jour
Nous sommes retournés dans la vieille ville, que la veille nous avions visitée de nuit.
Le paysage était radicalement différent, mais aussi intéressant. Nous avons d'abord visité un
temple Taoïste


A la sortie du temple, nous avons traversé le pont en zigzag à neuf segments destiné à empêcher le
passage des mauvais esprits, puis avons visité le Jardin du Mandarin YU



Sur le pont en zigzag
Le Jardin du Mandarin YU





La Beauté Entassée (les pierres) et la Beauté Volée (la pagode en arrière plan, qui ne fait pas
partie du jardin)

Quand il pleut en Chine, ce n'est pas pour rire !
Je connais quelques chaussures qui ont appris à faire de l'apnée ce jour-là.
Le Musée de Shanghai
Ce bâtiment étonnant, construit en 1994, a coûté la bagatelle de 570 millions
de yuans. Il faut le considérer comme une approche complètement nouvelle de la muséographie version
chinoise. Le musée de Shanghai est représentatif des bouleversements qui affectent la Chine - finis les courants
d'air dans les couloirs, l'odeur de rance, les expositions d'une sobriété glaciale et les gardiens nonchalants.
Le nouveau musée de Shanghai est aussi impressionnant à l'extérieur qu'à l'intérieur.
Sa forme évoque un ancien vaisseau ding chinois. Son architecture et les collections qu'il abrite méritent
absolument la visite.
Comment ne pas trouver son bonheur dans l'une des galeries qui hébergent de magnifiques pièces
? Il ne fallait pas manquer la galerie des bronzes chinois anciens, remarquables par leur patine verte ; celle consacrée
aux sculptures chinoises, d'une solennité silencieuse ; la galerie Zand Lou et l'exquise beauté de ses céramiques
; ou encore les lignes subtiles des idéogrammes chinois dans la salle consacrée à la calligraphie.
A voir également, les peintures, les sceaux, les jades, le mobilier Ming et Qing, les monnaies et l'artisanat, fort
judicieusement disposées dans des salles correctement éclairées. Qui plus est, les uvres exposées
sont suffisamment espacées, ce qui laisse au visiteur le loisir de musarder à son aise dans les galeries.


Le Cirque de Pékin (à Shanghai !)


Celle-là est un peu floue, mais c'est eux qui ont bougé, c'est pas moi !
(quelle idée de bouger quand on est 11 sur un vélo à une seule roue !)
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