Mardi 30 mai : Xi'an
La Pagode des Oies sauvages
Cette Pagode occupe l'emplacement de ce qui fut autrefois le temple de la Grande Grâce maternelle,
au sud de Xi'an, érigé vers 648 sous le règne de Gaozong (dynastie Tang). Les bâtiments que
l'on peut voir aujourd'hui remontent à la dynastie Qing et furent construits en 652 dans le style Ming.
La pagode d'origine ne comportait que cinq niveaux et subit nombre de rénovations et restaurations. Elle devait abriter les
textes bouddhiques rapportés d'Inde par le moine voyageur Xuan Zang (602-664), qui les traduisit en 1 335 volumes. Ce bâtiment
spectaculaire, forteresse de brique et de bois, s'élève à 64 m.
Séance de pose souvenir
Un moine en train de faire le ménage ...
Le cours de calligraphie
Il existe 40 000 caractères chinois. En fait, dans la vie courante, les Chinois n'en utilisent
que le dixième. On écrit soit de haut en bas, soit de droite à gauche. L'écriture est devenue
pour certain un art que l'on appelle la calligraphie. Mais les béotiens que nous étions n'ont pas su apprécier à sa
juste valeur l'oeuvre d'art que nous a concoctée le Maître.
Même "Jacques", notre guide, semble perplexe ...
Une classe studieuse...
... enfin, presque !
Anne n'a pas l'air contente de son travail
Pourtant, quelque jours avant, à Pékin, on avait déjà eu droit à une belle démonstration.
Les remparts de Xi'an
Xi'an est l'une des rares villes chinoises dont les anciens remparts soient encore nettement visibles.
Ils furent bâtis sur les fondations des murailles de la Cité interdite Tang sous le règne de Hongwu
( 1368-1398), premier empereur de la dynastie Ming.
Ils forment un rectangle de 14 km de pourtour. Sur chacun des côtés s'ouvre une porte surmontée de trois tours.
Une tour de guet domine chacun des quatre coins et le sommet des remparts est ponctué de tours de défense. La muraille
fait 12 m de haut. sur une épaisseur de l 2 à 14 m au sommet et de 15 à 18 m à la base.
Des abris antiaériens furent creusés dans les remparts lorsque les Japonais bombardèrent la ville et des grottes,
taillées dans la muraille, servirent de réserves à grains lors de la Révolution culturelle.
La majeure partie des murs ont été restaurés, parfois même entièrement reconstruits. Par endroits,
en revanche, ils ont totalement disparu et il est impossible de faire le tour de Xi'an par les remparts.
La Tour de la Cloche vue des remparts
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